Mangas Dragon Ball en version française

Chapitres :

Introduction aux traductions

Deux traductions (et demi) différentes se baladent actuellement en France. Pour voir la qualité des différentes éditions les contenant, c'est sur cette page du site.
La première, que je nommerai "v1", est celle qui est présente dans toutes les éditions Glénat sauf les deux dernières. C'est grâce à elle que j'ai redécouvert DB, et certains noms avaient changés par rapport au dessin animé, comme Piccolo au lieu de Petit-Coeur. Mais pour le reste ça restait proche.
La seconde, nommée "v2", assez récente, en tomes normaux vendus par deux en coffrets, et en parution par demi-tomes, et maintenant en "kanzenban". En considèrant cette version comme plus proche du texte original, on se rend compte que Toriyama a un style d'écriture très verbeux. Il y a vraiment beaucoup plus de texte. Et tout ce texte semble souvent peu utile, surtout pour un habitué comme moi de la v1.
La v1 adapte plus, le style y est plus "coulant", plus agréable, et plus faux. La v2 est très détaillée, mais outre cela, elle a aussi de nombreux avantages que vous allez pouvoir voir en lisant ma comparaison de certaines phrases.
La "v3", c'est la v2 un peu modifié pour la Kanzenban. Sûrement la meilleure.

Dans les pages qui vont suivre, je vais écrire le contenu de mêmes bulles en v1 et v2, et des fois v3, et des fois en japonais.
- Si vous ne voyez que les v1 et v2, la v3 contient sûrement le même texte que la v2.
- Si vous voyez un cadre "kanzenban", et qu'il contient du français, et bien c'est la v3.
- Si vous voyez un cadre "kanzenban", et qu'il contient du japonais, et bien c'est le texte original.
Les numéros de tomes correspondent aux v1 et v2, et non v3 et kanzenban, qui sont une édition en moins de tomes, plus épais.

Qui est responsable de la traduction ? Que ce soient les consignes, ou les choix du traducteur, du relecteur, ou les impératifs de mise en page (du au texte plus gros dans la v1 par exemple), je ne sais trop. Raison pour laquelle dans mes commentaires je dirais souvent "il" ou "ils" pour parler du responsable d'un choix. Je ne sais qui c'est.

Cette page contiendra quelques signes japonais. Si vous ne les gérez pas, vous verrez à leur places des carrés ou des points d'interrogation. Test: かめはめ波 (kaméhaméha en hiraganas et kanji). Si vous n'avez pas vu de jolis signes, c'est perdu. Je vous conseille ce site qui vous explique comment configurer votre navigateur pour voir les caractères japonais.
Des fois je mettrais la version jap, prise sur l'édition "Kanzenban". Je précise l'alphabet utilisé pour les novices dans notre genre. Voir plus loin pour en savoir plus sur ces derniers.

Un petit blabla sur les traductions de nom. Le problème avec des langues si lointaine de la nôtre, comme le Japonais, c'est qu'il n'existe pas toujours UNE traduction. Et je parle là que de l'écriture en alphabet latin de noms asiatiques. Par exemple le classique R↔L, ces deux consonnes qui n'ont qu'un seul équivalent en Japonais, qui se prononce à mi-chemin entre les deux (les européens auraient tendance, en écoutant ce son, à entendre un "l", et pensent donc que les asiatiques mettent des "l" à la place des "r". C'est faux. Ils mettent un "rl" à la place des "l" et des "r" ^^). Donc Rei ca peut etre aussi Lei (Evangelion, Ken le survivant, etc).
A cela on ajoute les syllabes obligatoires. En fait les japs sont "incapables" de prononcer autre choses que le syllabaire jap (46 hiraganas, donc 46 syllabes, + quelques combinaisons). Donc "cri" est prononcé avec l'accent japonais "kuri" (ou "kuli", bien sûr). Cela donne pour Krilin un nombre infini de choix: "Kurilin", "Kulilin", "Kuririn", etc. Et toutes les interprétations sont bonnes !
Sauf bien sûr lorsque le nom prend sa base dans un mot d'ici. Exemple simple : Freezer. Il est une erreur d'écrire "Fuliza", car même si c'est ainsi qu'un japonais le prononcera, on sait tous d'où vient le mot. (oui, -za et non pas -zer, car les amerloques ont tendance à prononcer ainsi les mots finissant en -er. Exemple: mother fucker = motha' fucka'). Notez que beaucoup de japonisants ne sont heu... pas du tout d'accord avec moi sur ce point ^^l.
Pour finir, il y a des sons en japonais que l'on appelle des 'u' ou 'o' longs. Pour le différencier du 'u' ou 'o' normal, on les écrit avec un chapeau, ou simplement deux fois, voire suivit d'un 'h'. Cela donne: Gokuu, ou Gokû, ou Gokuh (孫悟空). Moi j'utilise le premier parce que c'est plus rapide à écrire :) La v2 utilise la deuxième.

Les lettrages, ou plutôt dans le cas du jap, les syllabaires. On peut écrire de différentes façons la même chose. Les signes utilisés sont :
- Les Kanjis, qui désignent souvent des mots, et qui viennent du Chinois.
- Les Hiragana, qui désignent des syllabes (phonétique donc).
- Les Katakana, qui désignent des syllabes donc phonétique aussi, mais utilisé pour écrire des mots de langue étrangère. (exemple)
- Pour nous pauvres utilisateurs d'alphabet latin, le Romaji: écrire en phonétique avec notre alphabet les phrases jap. Genre: "sayonara!"
Pour les retranscriptions phonétique, je mettrais la traduction en romanji. Lorsqu'une syllabe sera entre parenthèse, c'est qu'il faut pas la lire (cherchez pas... ^^l).

J'en ai chié pour écrire tout ça, donc les copieurs en tout genre, faites simplement un lien vers cette page, si vous la trouvez intéressante, c'est la moindre des choses.
Merci à Claude et Brice qui m'ont aidé pour la retranscription, ainsi que kanji.free.fr et cette page d'hiraganas pour trouver les codes html qui-vont-bien des symboles japonais.
Et merci surtout à la traductrice de la v2, qui est venu en personne éclaircir quelque points de traduction !!